FAQ
Quel est l’objet du syndicat ?
Le Syndicat a exclusivement pour objet l’étude et la défense des droits ainsi que des intérêts matériels et moraux des photographes, tant individuels que collectifs. Il contribue ainsi à structurer, consolider et solidariser la profession de photographe ainsi qu'à son développement.
Qu’entendez-vous par « photographe » ?
Par « photographe », on entend toute personne utilisant le média photographique comme moyen d'expression artistique, documentaire ou informatif ; sans distinction des technologies utilisées ou des formes finales de présentation et de diffusion. Plus généralement, cela désigne une personne qui utilise pour mode d’expression les arts visuels en ayant en tout ou partie recours aux techniques photographiques.
Vous défendrez seulement les photographes ?
Nous défendrons tous les auteurs des arts visuels qui utilisent le média photographique sans considérer la façon dont il est utilisé. Un syndicat est censé défendre et représenter une catégorie professionnelle. Nous sommes conscients qu'aujourd'hui il serait plus juste de parler d'arts visuels au lieu de photographie, mais nous sommes obligés de fixer une limite pour être en accord avec les réglementations.
Qu’allez-vous faire pour défendre la profession ?
Au-delà de représenter, informer, conseiller et défendre les photographes sur tous les sujets concernant l'exercice de leur activité (régime social, fiscalité, droits d'auteurs, contrats avec les diffuseurs, formation continue, censure, etc.) le SNP sera une force de proposition. Se plaindre indéfiniment n'est pas productif. Ignorer les évolutions sociologiques, économiques, et réagir ensuite n'est pas non plus la meilleure façon de défendre un métier entièrement métamorphosé. Le SNP travaillera et prendra des initiatives au lieu de réagir à posteriori.
Quelles actions comptez-vous entreprendre ?
Dans un tout premier temps nous travaillons sur les réformes en cours et nos représentations dans les réunions de concertation déjà entamées (sécurité sociale, retraite complémentaire). D'autre part, nous avons rejoint les autres organisations professionnelles des arts visuels qui travaillent sur les propositions d'amendements à la Loi Liberté de création, travail initié par l'USOPAV en janvier 2015. Nous préparons aussi la tenue de divers colloques et tables rondes sur les sujets les plus délicats qui concernent notre profession en constante mutation, par exemple « la gratuité ». Par ailleurs, nous développons des relations avec d'autres organisations professionnelles au niveau européen.
Quels services vous allez proposer aux adhérents ?
Il ne s'agit pas de faire des prestations de service mais de faire collaborer les photographes entre eux. Quiconque a un problème pourra compter sur l'aide de la communauté pour traiter son sujet et par la suite partager le produit de son travail avec tous. Développer la solidarité entre les photographes est une nécessité incontournable, mais ceci sans corporatisme passéiste. Le corporatisme, trop développé dans notre profession, n'est pas constructif. Nous devons collaborer avec tous les auteurs, surtout ceux des arts visuels.
Pourquoi créer une nouvelle structure ?
Multiplier les structures ce n’est pas diviser les photographes ?
Les organisations existantes ont des fonctionnements que nous ne trouvons pas satisfaisants. Avec différents résultats, elles peuvent aider un auteur, mais en réalité il se trouve toujours seul face à ses problèmes. Cette idéologie trop individualiste n'a plus lieu d'être aujourd'hui.
Cela n’affaiblit-il pas la représentation auprès de nos ministères de tutelle ?
Pour s'adresser à nos gouvernements et parler d'une seule voix nous comptons sur la fédération des arts visuels, l'USOPAV. Cette plate-forme de concertation nous permet d'échanger des informations, travailler ensemble sur tous les dossiers de fond et rédiger des modèles de contrats type à offrir à tous les auteurs des arts visuels. Toutes les organisations devraient en faire partie.